Semaine 12

                                  Du 19 au 25 novembre: Les fils du bouquin

Extrait du journal de Tovog

Nous (A.Johnson, Salvat et moi-même) nous sommes cachés pour fumer boire et réfléchir. Nous avons pris du recul et nous nous sommes vus:

Brahma Vishnou et Shiva, puis Zeus Hadès et Poséidon, ou encore Jéovah Dieu et Allah…

Chacun a son signe, son attribut, sa religion. Nous ressemblons aux trois singes: celui qui ne veut pas voir, celui qui ne veut pas entendre, celui qui ne veut rien dire.

Pathétiques certes, mais sincères et dignes, nous incarnons une Trimurti sous la lumière du jour. Mais la différence c’est que nous savons, sans nous concerter, que dans quelques heures l’éclairage va changer et, avec lui, la réalité des choses.

Semaine 10

                           Du 5 au 11 novembre; La grosse Gé

La grosse Gé est la fiancée de Naradan le Chaste. La grosse Gé inspire le respect. La femme serpent n’est plus qu’une éléphante habitée par trois milliards de dieux.
La grosse Gé est lourde et ça nous plait, on la couvre de terre pour la protéger, pour qu’elle réfléchisse et nous comprenne, c’est la montagne rouge de Naradan, sa théophanie triangulaire, son personnage central.

 

Les traces de Naradan

toujourslelotetgaronne

Quoique réduit (et réjouit) à l’état gazeux, Naradan a laissé des traces, des triangles rouges  dans tous les univers qu’il a visités.

Le peintre, qui en sait plus qu’il ne le dit, en a photographié des traces dans son voisinage, ce qui est logique quand on sait que Naradan est resté six semaines dans sa vitrine.

Salvat, dont on connait la pentattitude, en a trouvé la trace dans le Lot et Garonne.

Si vous aussi avez vu une ou plusieurs traces de Naradan, envoyez votre photo à cette adresse: lesitedupeintre.com@gmail.com

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Semaine 8

                                                     Du 22 au 28 octobre

           Egayova qui a voyagé coiffée de L’Oméga de la Pentagenèse des sens

Egayova la verte, l’amoureuse des reptiles fut  bannie des principes fondamentaux par les moralistes binaires, architectes de l’immobilisme symétrique et du pouvoir des cités herbicides.

Mais, la ville résonne et l’angle droit amplifie le souffle.

La rumeur devient musique et réclame sa mélodie qui raconte le retour d’Egayova, guidée par la symphonie des brins d’herbe, système pileux planétaire qui se hérisse au passage de la verte déesse.