Egayova, verte Madone
Il existe un eldorado de la matière, un endroit merveilleux où confluent tous les rejets de la ville.
Effrayant de prime abord, c’est un gisement infini de richesse, et la maîtresse de céans y arbore les attributs de Naradan aux couleurs primaires de son regard émeraude.
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Le moustachu
Fidèle serviteur de la verte madone, le moustachu balaye sans relâche la nuit le jour.
Salut Moustachu!
Le mouillard
Le judoka
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Le gicleur
Le bras de fer
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Le camion-poubelle
En hommage à la beauté verte de la propreté de Paris, de son armée, de sa flotte qui caresse la ville d’une tendresse suave frisant l’érotisme, Andrew Johnson a conçu un camion vorace, vigoureux et profilé.
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Une sève quotidienne circule dans la ville, draine ses déjections, favorisant sa respiration et confère à cet organisme l’idée d’un caractère végétal. On se prend à rêver du jour où chaque terminaison ordurière revêtira les qualités d’une fleur.
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Andrew Johnson improvise à la trompette une ode en do mineur harmonique
sur le rythme des quatre mille danseurs de la Propreté de Paris.
La Propreté de Paris cherche à inverser le mouvement.
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Dîplome
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Il ne nous a pas échappé que certains parmi la foule ont minimisé la pertinence du diplôme décerné à Andrew Johnson par la Propreté de Paris. En outre la Propreté de Paris n’a pas non plus apporté à Andrew Johnson un emploi stable et rémunéré au niveau de ses compétences mais elle a elevé le vert au rang de couleur primaire dans une capitale qui, bien que scintillante la nuit, supporte la plus-part des jours une carence en contrastes colorés. Par cette action , la Propreté de Paris contribue sans le savoir à la symbolique du mouvement inversé, celui qui remet en question l’inéluctable destiné apocalyptique promise par les junkies du pouvoir à court terme.
Les voleurs
Deux corbeaux bariolés tendent une embuscade à l’oiseau de l’apocalypse selon St John.
Ils lui voleront sa tête qui renferme le code d’accès de l’infâme processus.
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Les Buttes
Une légende urbaine raconte que la tête coupée de l’aigle de St John a engendré
il y a longtemps le parc des Buttes-Chaumont, ce qui peut sembler curieux,
mais un simple regard sur le plan suffit à dissiper les doutes.
L’appel des Buttes
Andrew Johnson perdu dans les Buttes.
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Alphand
Sous l’égide du très saxon baron Haussmann, dans un espace clos de 24 hectares et sur 30 mètres de denivelé, Jean Charles Alphand a édifié une quantité infinie de scénarios où il est question de ruisseaux, de cascades, de pont métallique, de pont vouté en brique, de grotte, de passerelle disparue, de voie de chemin de fer, de lac, de chemin dans la falaise, d’arche, de pic, d’embarcadère, de temple, de kiosque à musique démoli. Ce qui fait que l’on n’entre pas aux Buttes Chaumont mais par un sortilège mystérieux, on y sort. Alphand, qu’as-tu fait là ?
Pèlerinage
L’appartement de Françoise Alphand, arrière arrière petite fille.
Sur le balcon de Françoise Alphand il y a:
- un OGM de chez Monsanto
- une fleur de Mangashima
- un pommier du Tian Shan
- un pêcher originel
- un arbre généalogique
Croque Jeanfils dans la fleur du balcon de Françoise, crunch Johnson
Houblon, vigne, peyotl, chanvre, pavot, existe-t-il des psychotropes animaux ?
dans la modernité même si çà trouble les sens c’est par là le chemin !
On se souvient d’avoir prêté allégeance aux divinités locales, aux pouvoirs régionaux de la Montagne Rouge.
Ici à l’approche du but, il est temps d’invoquer le dieu-Art, ses prophètes et ses dollars, amen !
Manuel
Superbe fleur de Mangashima qui cannibalise dans sa mutation génétique symbolique
et mystique les principes végétaux d’ancestralité de conservation et d’anéantissement.
Éphémère insecte keupon
Horloge végétale des cantiques du temps

La parisienne du temps qui pase
Le temps s’écoule différemment chez ceux qui s’aventurent sur les sentiers précaires du doute et de la recherche.
C’est la richesse de la mémoire diversifiée, les souvenirs y sont différenciables les uns des autres et le temps passé revêt une illusion d’intemporalité.
Herborisation de la PHAC
Personne n’est plus ignoré, piétiné, maltraité que la pointe herbacée de la rue Bichat
qui ne doit son existence et sa survie qu’à son incroyable et insolente prétention.
Tuyaux-noyaux
Maternité
Madame Ochère aime la Phac
Tout a changé!